5. Psychanalyse et paradigme indiciaire
Après les sciences, il s’agira dans ce chapitre de s’intéresser à la littérature puis à la psychanalyse. Dominique Moulon interrogera la chercheure sur Sherlock Holmes, dont les enquêtes sont basées essentiellement sur l’observation et l’interprétation. Au carrefour de la littérature et de la psychanalyse, la « figure du détective » sera intéressante à explorer. Sylvie Catellin évoquera également le « paradigme indiciaire » de Carlo Ginzburg. En outre, si la sérendipité est extrêmement importante en sciences elle l’est également en art : des grottes de Lascaux où les reliefs forment des figures, de Léonard de Vinci qui invite ses assistants à observer ce qu’il y a autour d’eux à Vassily Kandisky qui invente l’art abstrait après avoir observé un tableau éclairé par la lumière crépusculaire, nous verrons ici comment la sérendipité s’immisce dans le processus de la création artistique. Enfin, la chercheure nous parlera de Giovanni Morelli, historien d’art qui prêtait attention à la manière dont les peintres représentaient certains détails de leurs peintures, ce qui lui permettait de distinguer l’original des copies