6. Art, science et cybernétique
Entre art et sciences, de Galilée qui se passionne pour les tâches brunâtres de la lune, à la création des automates au XVIIIe siècle, il s’agira ici d’observer comment les artistes et les chercheurs aux croisements entre domaines artistiques et scientifiques travaillent par sérendipité. Puis Dominique Moulon reviendra sur les années 1960 avec l’exposition Cybernetic serendipity (1968) qui marque un temps fort de ce croisement productif et créatif. Cette exposition réalisée à l’Institut of Contemporary Arts de Londres par Jasia Reichardt, met en rapport l’art et la cybernétique en valorisant les nouvelles perspectives de cette intrication dans les champs de la création. Qu’il s’agisse de la musique, la danse, la poésie, le temps ou encore les arts graphiques, les artistes ont « joué » avec les programmes informatiques : entre productions de textes génératifs, aléatoires ou morceaux électroniques expérimentaux, de nombreuses œuvres novatrices ont émergé de cette rencontre.