2. Plasticité et regard sur le monde
De quelles manières sont envisagées les collaborations entre les curateurs extérieurs et le Jeu de Paume ? Marta Gili décrira tous les cas de figures et les façons de concevoir une exposition à plusieurs. En outre, il s’agira de voir comment circulent les expositions à travers le monde (entre Paris, Buenos Aires, Barcelone, à Mexico ou encore à Montréal) et au sein de différentes structures muséales et artistiques. Dans ce contexte, loin de calquer la même exposition d’un pays à l’autre – ce qui reviendrait à faire de cette programmation un « instrument de colonisation » -, la commissaire d’exposition détaillera les différentes modalités mises en œuvre afin qu’elle s’adapte au pays d’accueil. Par ailleurs, Dominique Moulon interrogera Marta Gili sur son parti-pris curatorial. Entre vision du monde et exploration du médium, elle expliquera pourquoi elle est davantage attachée à la photographie documentaire. Il sera en outre question de l’espace « virtuel » du Jeu de Paume qui programme depuis une dizaine d’années des artistes dont les pratiques questionnent le réseau et le numérique. Enfin, des salles de projection aux cimaises des musées, comment exposer l’image en mouvement ?