Marta Gili // Art, images et institutions culturelles // SEPTEMBRE 2018

4. Exposer, s’exposer

Faire émerger des pratiques, donner des clés de lecture sur des œuvres modernes et contemporaines, sont deux des intentions de la commissaire d’exposition. Ainsi, ce qui l’intéresse, c’est de voir comment la partie poétique de l’œuvre est le support servant à révéler un parti-pris politique (au sens de la polis, la cité). Dans ce contexte, l’exposition loin d’être le reflet d’une certaine « tendance » est là pour « raconter une histoire » et révéler l’expérience de la vie vécue de manière commune. Aussi, comment Marta Gili tisse-t-elle ces histoires racontées par le biais de ses expositions ? La programmation d’exposition est ainsi conçue comme une histoire en plusieurs volumes, qu’il s’agit de déployer. En outre, il s’agira de s’intéresser à une toute autre dimension au combien importante : celle du financement. Comment cela se gère-t-il ? Quelles actions entreprendre ?

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