2. Théorie du graphe et data mining
Pourquoi David Chavalarias revendique-t-il une « mathématique sociale » ? Le chercheur, mathématicien et informaticien de formation, s’est ensuite orienté vers les sciences cognitives et s’est intéressé à la question de la modélisation en sciences sociales. Comment s’emparer des données issues du social et tenter de trouver des méthodes qui extraient des structures et qui vont proposer des éclairages et qui vont être complémentaires à des méthodologies plus traditionnelles (présentes par exemple en sociologie d’enquête ou d’expérimentation en économie). Qu’est-ce que la théorie des graphes ? Pourquoi s’intéresser à cette théorie dans le champ de la mathématique sociale ? Puis, passant du graphe à la carte, Dominique Moulon interrogera le mathématicien sur les formes et les représentations que génèrent ces graphes ; le data mining. Dans ce cadre, il s’appuiera sur la pensée de D’Alembert, laquelle considère l’organisation structurée des connaissances comme une Mappemonde au sein de laquelle il serait possible de se repérer, de se diriger et de dresser une cartographie des savoirs.