3. Les robots penseront-ils ?
Dans ce chapitre, à partir de l’étude des œuvres littéraires et cinématographiques de Philip K. Dick et Ridley Scott, (traitant des mêmes histoires et des mêmes personnages), la philosophe cherche à mettre en exergue les différences entre ces deux fictions ; si le premier s’interroge sur qu’est-ce qu’être « humain », sur ce qui le définit et le détermine en tant que tel (en se situant du côtés des répliquants, des androïdes) Ridley Scott lui, pousse les choses à leur extrême puisque les androïdes qu’il imagine sont une nouvelle espèce et non des simples « copies »… Pourquoi ces différences dans le traitement des robots humanoïdes ? Par ailleurs, Dominique Moulon, citant l’article « La vallée de l’étrange » de Masahiro Mori interrogera Manuela De Barros sur le rapport que nous entretenons vis-à-vis de la représentation de ces créatures robotiques ressemblant étrangement à des humains… Puis elle nous parlera de Bina 48, la version androïde de Bina Rothblatt, l’une des entrepreneures les plus connues d’Amérique. Reprenant la question posée à Laurence Devillers, il s’agira de se demander si les machines pourront-elles un jour penser comme les humains ? Cela amène la chercheuse à poser une autre question ; que veut dire « penser comme un humain » ? Enfin, seront évoquées les machines de Thomas Edison, qui au XIXe siècle, ont tenté de communiquer avec les morts et le monde de l’au-delà.