3. Économie de la donnée
Est-il possible de considérer positivement le data mining ou le data marketing ? Ces données ne permettent-elles pas d’améliorer, entre autre, le champ de la médecine ? Sadin s’inscrit en faux contre cette pensée positiviste du partage des données en évoquant ce qu’il appelle leur caractère « massivement structurant ». En effet, les entreprises qui analysent ces données, s’en servent à des fins principalement économiques ; la vocation massive des données qui collectent toutes ces informations sur les individus, étant de contrôler, d’organiser les séquences de nos vies via des systèmes algorithmiques. Le philosophe se place ainsi en opposition à ce modèle industriel entrainant un modèle civilisationnel fondé sur la connaissance en temps réel d’un nombre de plus en plus étendu de comportements individuels.